Café Social Club : le dernier trésor de Saint Pierre

Café Social Club : le dernier trésor de Saint Pierre

Nous avons l’habitude de bouger, constamment. Et souvent, même en vacances, le temps nous est compté pour visiter toutes les attractions qu’on s’était juré de voir. Si les cirques et plages de La Réunion doivent impérativement être découverts, il est aussi important de se poser quelques minutes, voire quelques heures !

C’est l’idée qu’a eu Sylvain Hoareau en ouvrant le Café Social Club à Saint-Pierre. Dans cette capitale du sud, une ville connue pour ses bars, restaurants et concerts – et pour parfaire le tout, sa plage – les attractions ne manquent pas. Beaucoup y viennent apprécier une balade sur le port ou encore acheter des souvenirs au marché couvert. Une fois par an, des artistes et touristes du monde entier s’y rendent aussi pour le Sakifo, festival de musique de renommée internationale sur le front de mer. Une vraie ville tropicale pleine de vie. Mais il y manquait un petit havre de paix.

Ces 500 m2 qui débordent de charme ne demandent qu’à vous voir bouquiner, surfer sur le web, boire un café, prendre un verre, grignoter des tapas ou dévorer un plat savoureux. Un plat cuisiné à base de produits frais réunionnais, letchis, mangues, ananas, goyaves, chouchous, avocats ou caramboles, qui ne manquent pas sur l’île, riche en terre volcanique. Un clin d’oeil de l’île dans chaque plat. Les canapés, bancs et transats invitent à s’installer et se laisser servir selon ses envies, à l’extérieur, à l’ombre des cocotiers, comme à l’intérieur dans une déco chaleureuse. On peut se croire chez soi dans cette case créole qui date de l’époque des Gros Blancs – ces colons français arrivés avec leurs esclaves africains – qui abrite des meubles dépareillés, des livres de tous genres et des oeuvres d’art de Réunionnais plus que talentueux.

« Le but c’est de passer un agréable moment ailleurs que chez soi. Tu fais ce que tu veux », explique en toute simplicité Sylvain, 32 ans, natif de Saint-Pierre. « C’est un club où on peut rester autant que l’on veut ». Le concept, il l’a trouvé à Paris, Berlin et Bali. « C’est cela qu’il nous fallait chez nous .» Pour ce jeune entrepreneur au sourire malicieux qui a quitté le monde de la mode avant de se lancer dans ce nouveau projet, c’était un vide à combler. « Je voulais un lieu où je pouvais me poser, prendre un café, sortir mon ordinateur et caler. Alors quand j’ai trouvé cette case…

Découvrez la fin de l’article de Soe Hitchon dans le n° 84

No Comments

Post A Comment