Fort-De-France, l’aimée de Césaire

Fort-De-France, l’aimée de Césaire

Fort-de-France se visite sans se presser, en mode slow pour se calquer sur le rythme des lieux. Pleine de contrastes, la ville accepte ses contradictions et c’est en percevant cet esprit que vous en profiterez à fond. L’idéal ? S’y rendre très tôt le matin pour s’éveiller avec elle (et accessoirement, s’assurer une place de parking).

Avant d’entamer la balade, un bref rappel historique

Les premiers colons débarquent au Nord de la côte Caraïbe et y fondent la ville de Saint- Pierre en 1635. Ce site ouvert sur la mer l’est trop largement pour offrir un niveau de sécurité suffisant aux navires qui mouillent au large… Alors qu’au centre de l’île, la baie de Fort-Royal (Fort-de-France à l’époque) présente un intérêt bien plus stratégique.

Progressivement donc, Fort-Royal voit sa baie occupée par une flotte importante et la cité se développe sans pour autant jamais rivaliser économiquement avec Saint-Pierre. D’autant que durant deux siècles, la ville doit faire face à une succession de catastrophes : invasions, inondations, épidémies de fièvre jaune…

(Re)nommée Fort-de-France par Napoléon en 1801 (après une occupation anglaise), la ville continue à se faire malmener et enchaîne incendie, cyclone et séisme fin du XIXe siècle. C’est donc bien mal en point qu’elle hérite de toute l’activité économique de Saint-Pierre à la suite de l’éruption de la Montagne Pelée en 1902. Désormais première ville de l’île, Fort-de-France endosse son rôle économique. Un statut assumé avec brio depuis plus de cent dix ans.

Découvrez la fin de l’article de Marlène François dans le numéro 84

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